Je n'ai pas écrit la semaine dernière parce que j'ai été très occupée par un évènement typique WCS qui se passe tous les trois mois : la réunion trimestrielle!
Pendant une semaine, tous les chefs de projets et tous les assistants techniques éparpillés un peu partout au Gabon, reviennent à LBV pour présenter leur travail et discuter des projets à venir. On se réunit donc toute la journée, chacun fait une plus ou moins longue présentation et on discute ensuite des problèmes rencontrés ou des points importants sur lesquels travailler.
Comme je fais de la carto, j'ai du assister à toutes les présentations parce que quasiment tout le monde a besoin de cartes à un moment ou à un autre.
Cette réunion m'a vraiment permis de me rendre compte dans quoi s'inscrit mon travail et ce que fait WCS. C'est une organisation qui ne remplace pas le gouvernement ou les ONG locales, mais qui intervient uniquement dans ce qui n'existe pas encore ou qui n'est pas faisable techniquement localement . Elle est là uniquement en soutien.
Le Gabon possède 13 parcs nationaux depuis 2002 et WCS s'occupe avec le gouvernement de 10 d'entre eux. Dans chaque site, il y a un chef de projet et des techniciens. En plus des parcs, WCS mène des suivi de la faune, comme les éléphants et les grands singes. On a aussi quelqu'un qui s'occupe du partenariat avec les concessions forestières pour les guider dans la protection des espèces protégées et la gestion des espaces à haute valeur écologique. Et il y a encore beaucoup de projets en cours que je ne cite pas. C'est vraiment intéressant. Au Gabon, il y a encore presque tout à faire au niveau conservation. Au niveau recherche aussi. On ne connaît presque rien sur la végétation par exemple. J'ai rencontré un botaniste belge qui me disait qu'on ne sait même pas ce qu'on protège dans les parcs... C'est donc très motivant de travailler dans ce champ ici. Et au niveau SIG (Système d'information géographisée, donc carto), on n'est qu'au début aussi. C'est une technique qui demande de l'argent et du savoir, donc elle n'a pas trop été privilégiée jusqu'ici. Mais on arrive maintenant à vouloir planifier les activités du pays.Il faut donc que les permis soient cartographiés, les ressources répertoriées et les zones écologiquement sensibles reconnues. J'arrive au bon moment!
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