Journée à la mission de Donguila

   

Bonjour bonjour,

Comment s’est passé votre weekend? Bien j’espère!

Et bien de mon côté, je suis allée avec une bande d’amis à la mission de Donguila, joli endroit à 2h de route de Libreville. Au bout d’une éternité sur une piste bien cabossée, on débouche par surprise sur cette mission en hauteur, avec vue dégagée sur l’estuaire du Komo. C’est assez surprenant.

On est d’abord accueilli par l’église. Comme de vrais touristes, nous sommes arrivés en plein pendant la messe de la Pentecôte. Nous sommes descendus de voiture en nous exclamant sur la beauté du site, en claquant joyeusement les portières et en nous étirant. Il n’y avait personne… Jusqu’à ce que nous entendions des applaudissements dans l’église… Oups… Les gens étaient tous à la messe et on était surement arrivé pendant un moment de silence. Bien joué les gars!

Après la messe, les gens avaient organisé une braderie de vêtements et de chaussures. On s’est fait accosté par une dame (un peu folle à mon avis) qui voulait nous taxer de 500F pour acheter une paire de chaussures. Au final on a échangé l’argent contre un renseignement sur un bon spot de pique-nique. Elle nous a conduit au débarcadère, un endroit où l’eau est accessible grâce aux racines des arbres qui font comme des marches. La marée était basse quand nous sommes arrivés, mais elle est montée en 15 minutes. Il ne faut pas trainer là quand la marée monte!

Après avoir bien mangé, nous sommes remonté à la mission faire le tour des lieux. Il y avait un instituteur qui nous a expliqué qu’il n’y avait plus de religieuses mais un frère était revenu vivre ici cette année. L’école accueille une centaine d’élèves de la première à la cinquième primaire. Il y a aussi un internat où sont envoyés les enfants difficiles de Libreville qui ont besoin d’être isolés. Personnellement, j’ai bien remarqué que les soeurs étaient parties : l’endroit n’était pas aussi clean que ce que j’ai pu voir ailleurs où les religieux sont bien présents.

La journée a terminé par le traditionnel foot. C’est fou, mais dès qu’il y a un ballon qui traine quelque part, les garçons ne mettent pas 5 minutes à trouver des partenaires, s’organiser en deux équipes, improviser des goals avec deux paires de chaussures et commencer à courir dans tous les sens, sans organisation, et à s’amuser comme des petits fous. Ca ne me tente pas du tout, mais je les envie d’un côté. Le problème, c’est qu’après, il faut s’asseoir à côté d’eux tout transpirants dans la voiture… pendant les deux heures du retour… Ca sèche vite vous me direz, et heureusement!

Bonne semaine à vous et puisqu’on parle de football, bonne chance les bleus!! (Bonne chance aux belges aussi, je vous soutiendrai quand les bleus seront éliminés :) On parie sur une demi-finale?).