Pour les fêtes,
ne voulant pas rester toute seule à Libreville, j’avais décidé d’aller passer
Noël en Ouganda, chez un ami rencontré lors d’un atelier de travail en
septembre dernier. Après un trajet en avion pas très direct ( arrêt à Malabu et
changement d’avion à Addis Abebba), je suis arrivée à Entebbe, 35 Km de la
capitale Ougandaise Kapala. Évidemment, mon SEUL bagage n’avait pas réussi à
passer le transit, donc j’ai du retourner à l’aéroport le jour suivant.
Heureusement que j’avais prévu le coup en mettant quelques vêtements dans mon
bagage à main !
Sam au centre, et deux de ses frères |
Première
surprise, les gens roulent à gauche. C’est vrai, je n’avais pas trop préparé
mon voyage et donc pas trop renseignée sur le pays. Et j’aurais pu me douter
qu’une ancienne colonie anglaise adopte les habitudes de l’Angleterre. Et
aussi, grosse différence avec LBV, les voitures sont de taille normale !
Et souvent automatisées.
Photo de famille : le père devant avec sa femme derrière Je suis à côté d'une hollandaise qui était aussi invitée. |
Les premiers
jours, j’ai découvert un peu Kampala : grande ville avec des rues très
animées avec la circulation. On trouve les « Matatus », comme les
taxis bus au Gabon. Mais il y a aussi les « boda-boda » qui sont les
taxi-motos (et qui n’existent pas au Gabon). Une peu dangereux comme moyen de
transport, mais rapide car permet de passer à travers les nombreux embouteillages
de la ville ! Kampala est une ville très bétonnée j’ai trouvée. Pas très
verte. Et il n’y a pas la mer ni le lac pour amener un peu d’air frais. Mais le
climat est moins chaud qu’à LBV.
Moment de sociabilisation avec le groupe de femmes |
Le jour de Noël,
j’ai accompagné Sam et son frère à la messe. Messe qui ressemble fort à nos
messes. Je n’ai pas du tout senti l’esprit de Noël cette année. D’abord à cause
du climat. C’est fou comme on a du mal à y croire quand il fait beau et
chaud ! Et puis rien ne rappelait Noël dans les rues : pas de décoration,
pas de catalogues de cadeaux… Il fallait vraiment aller à la messe pendant
l’avant pour avoir une chance de s’y préparer. Ce qui est bien je pense. Ici,
Noël est moins une histoire de cadeaux. Mais je n’ai pas senti à l’Eglise cette
excitation qu’on peut ressentir en France ou en Belgique. Donc bon… Noël, un
jour comme un autre. C’était quand même
une occasion de se rassembler en famille pour Sam, donc il m’a invitée à
l’accompagné chez son oncle et sa tante où nous avons aussi retrouvé ses
cousins. La Maman avait préparé plein de plats différents aidée de ses belles
filles. J’ai pu goûter du poisson, des bananes plantains, du riz à la viande,
des pommes de terres (qu’ils appellent Irish potatoes).
Femmes qui comme vous le voyez sont assez séparées des hommes, et ce , même pendant le repas |
Le repas était accompagné de bière. Et tu as intérêt à toujours avoir une bouteille à la main! Sinon, ils vont en chercher une pour toi direct. Les gens étaient tous très sympas, intéressés et intéressants. Le grand frère était allé à Taizé, donc on s'est remémoré des moments de Taizé ensemble. Tous parlent anglais, avec un accent plus ou moins fort. Je ne comprenais rien de ce que disais certaines personnes, ce qui était assez gênant. J'ai voulu apprendre la langue locale, mais je n'ai pas fait beaucoup de progrès. Une des causes est que je ne savais pas quelle langue apprendre. Ici, chaque ethnie possède sa propre langue et il se trouve que Sam parle deux langues : celle de son ethnie et celle de Kampala. Je crois qu'au final, j'ai appris quelques mots des deux...
Coupage du gâteau |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
N'hésitez pas à me laisser un commentaire, ça me ferait super plaisir.