lundi 25 juin 2012

Yaoundé

Après avoir passé deux semaines dans la capitale Camerounaise, je regrette un peu d'avoir été affectée au Gabon... du moins pour ce qui est de la vie en dehors du travail.

J'ai de la chance d'être logée à la case de passage des volontaires. Il y a toujours du monde et les volontaires de Yaoundé habitent dans le même immeuble. Comme ils sont très sympas, ils m'ont invitée à toutes les fêtes auxquelles ils allaient.

Cela a commencé jeudi dernier, par la fête de la musique, à l'Institut Français. Mis à part la sono de mauvaise qualité, le spectacle valait le coup. Autant sur la scène que dans la salle où le public à 95% camerounais (gros changement par rapport à la fréquentation de l'IF de LBV), était déchaîné, interpellant les artistes à tout bout de champ. Nous avons eu droit à un groupe de jazz, puis à une chanteuse : une vieille maman avec une énergie d'enfer et une voix puissante. Elle nous a fait un remix de la chanson 'We are the world' de M.Jackson (dont c'est l'anniversaire de la mort aujourd'hui même) avec une voix grave et forte du début à la fin, ce qui était assez différent du style Michael. Les présentateurs m'ont bien fait rire en la coupant à la fin de sa chanson... Haha... A son air dépité, j'ai compris qu'elle aurait aimé reprendre le refrain pour la 5ème fois consécutive. Le spectacle s'est clos sur le groupe 'les têtes brulées' qui ont joué de la musique traditionnelle. Des jeunes sont montés sur la scène pour danser : vraiment pas mal!

La danse! J'aime ça et à Yaoundé, elle est beaucoup plus présente qu'à LBV. A moins, que j'ai eu la chance d'être tombée dans le bon groupe de gens pour y avoir accès. Après la sortie de jeudi, j'ai pu danser vendredi et samedi et voir un spectacle de danse dimanche. Vendredi, c'était une grande fête organisée par une amie des volontaires. Sono, lumières, beaucoup d'invités... Tout y était. Danse jusqu'au milieu de la nuit.
Samedi, coup de chance, soirée de promotion de la danse au centre pépinière (comprenez centre d'apprentissage pour les artistes de couture, coiffure, menuiserie, danse, etc.). De tous les groupes, j'ai préféré le dernier, groupe de 7 personnes, tous jouant des rythmes bien relevés au tam-tam, tout en dansant, soit avec le tam-tam, soit sans. Quelle énergie ils avaient! Ils étaient beaux et belles dans leurs tenues traditionnelles.
Le lendemain, une des membre de ce groupe m'a amenée assister à l'enregistrement en direct d'une émission de télévision camerounaise. Les interludes étaient assurés par la chanteuse Déesse, promouvant son nouvel album. Elle était accompagnée par ses danseurs et danseuses dont une faisait aussi partie du groupe de la veille. Là encore un beau spectacle.
Le soir même, je me suis rendue avec les volontaire à un endroit appelé Agapé où les gens se retrouvent tous les dimanches soirs. Plus de la moitié ont des dreads et ils ont plus ou moins tous un attrait particulier pour les arts (c'est juste pour vous donner l'ambiance). J'ai été fière d'allumer le feu que les gens n'ont pas réussi à allumer avant que j'arrive (haha! Merci les scouts). Je me suis essayée au tam tam. Ça donne envie d'apprendre. C'est un peu comme une danse au fond. J'ai appris qu'il y avait beaucoup d'endroits où apprendre la danse et la percussion à Yaoundé. Il en existe aussi à LBV, mais à des prix qui les rendent inabordable à toute personne n'ayant pas un statut d'expatrié occidental.

Bref, je me suis régalée ce weekend. Et on m'a dit que c'est tous les weekends comme ça.

J'ai même eu le temps d'aller à la piscine du centre Yannick Noah et de profiter des premiers rayons de soleil depuis que je suis là pour bronzer un peu.

Vue de l'appartement des volontaires
Pas trop envie de retourner au Gabon je dois dire...

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