vendredi 4 septembre 2015

Bonjour,
Je suis là. De retour d'une -longue- pause sur ce blog.
Que s'est-il passé me direz-vous?
Mmm. Un esprit de vacances. Même si je n'étais pas en vacances. Mais mes parents sont venus nous rendre visite en juillet et j'ai préféré passer du temps avec eux plutôt que d'écrire. Le problème, c'est que depuis lors, je suis resté dans cet état d'esprit, même quand ils sont repartis.
Mais j'ai tellement de choses dans la tête en ce moment, que mes pensées débordent et qu'il me faut trouver un récipient de déchargement, c'est à dire cette page blanche qui m'attend. 

Alors avant de me lancer dans ce qui m'occupe maintenant, je vais me décharger de ce qui m'a occupé ces deux derniers mois. 

La famille, c'est quand même super cool
Comme je vous le disais comme excuse introduction à cet article, j'ai eu de la chance d'avoir mes parents pour moi presque toute seule durant trois semaines au mois de juillet. Mes parents sont assez géniaux dans le sens où ils ont fait des découvertes en 3 semaines que je n'ai pas faites en 4 ans. Des petites choses comme le fait que le Musée National n'est pas aussi vide qu'on ne le pense, qu'il y a des producteurs locaux de viande et de légumes à côté de chez moi, et un petit coin de paradis sur la mer, connu de personne et tellement joli !
Et puis on a toujours besoin de ses parents pour se booster côté professionnel et pour installer une porte moustiquaire qui permet de profiter de la fraicheur de la nuit, sans les moustiques qui vont d'habitude avec. 

Et puis je me suis exercée à être maman avec ma fille adoptive, la fille de Sam. Elle a 3 ans et un sacré bout en train. Elle est trop mignonne, ne sait pas prononcer les "s", aime chanter, se laver, tout faire comme les grands. Elle n'aime pas beaucoup partager ses jouets, manger les légumes et mettre ses chaussures qui font mal. Trois semaines à s'occuper de ce petit être, ça crée des liens, entre elle et moi et entre Sam et moi. Et ça, c'est cool. 

Un mariage traditionnel (rien à faire, une blanche en pagne, ça fait toujours mal aux yeux)
Comment vous dire que pour ce mariage, je me suis entièrement reposée sur Sam et sa famille pour l'organisation? Et j'ai bien fait. La fête était belle. Pour l'occasion, j'étais parée de mes plus beaux atours de femme gabonaise et même tressée et maquillée au caolin. J'ai dansé le Ikokou du mieux que j'ai pu (heureusement que j'aime danser et que je n'ai pas trop honte de danser en public et que mes petites belles-sœurs dansaient avec moi). Je me suis sentie accueillie dans cette famille à travers toute la symbolique de la cérémonie.  Quoi de mieux pour un mariage? 

Le camping et le feu de bois
Je pense que les deux meilleurs weekends de ces deux derniers mois, sont les weekends que j'ai passés dans cet endroit magique que mes parents ont découvert. Et c'est grandement du au site, bien sur, mais surtout aux personnes avec qui j'ai passé ces weekends. Mes parents, Sam et les amis. Nous avons passé notre temps à griller notre nourriture au feu de bois, ramasser du bois pour le-dit feu, nager dans la mer, se balader, écouter la playlist de Steve, ouvrir des bouteilles de rosé,  manger et dormir sous la tente. Clairement des weekends à refaire au moins une fois par mois! 

Je vous ai déjà dit que j'aime la linogravure?
Je suis relancée dans la linogravure. Avec l'arrivée de mes parents (décidément) qui sont mes meilleurs impresarios, la moitié de la ville est au courant que je fais de la lino. Et une commande particulière en a découlé! Je ne peux vous en dire plus maintenant, mais je le ferai très bientôt.
Je travaille aussi dès que j'ai un peu de temps libre sur un nouveau site internet qui présentera mon travail de linograveuse (est ce que ça se dit?). Il est bientôt prêt et j'ai hâte de vous le présenter!

Le retour de Sam
Et puis quand même, Sam, qui était sur le terrain quasiment tous les mois de mai, juin et juillet, est de retour à la maison depuis 3 semaines. Il a encore énormément de travail et avec la présence du bout de chou, il ne nous reste pas tant de temps que ça pour être à deux, mais ça change tout de l'avoir à la maison. Alors j'en profite avant qu'il ne reparte.

Mon petit mot cette année était OUVERTURE. Et sans y penser tout le temps, quand je me retourne sur les mois écoulés, je me dis que j'ai bien choisi. Il en faut de l'ouverture, pour accepter les aventures et les défis aussi. J'y travaille toujours.

Nous débutons la dernière partie de l'année et pour Sam et moi, il y a beaucoup de changements en perspective, alors, OUVERTURE, sois avec moi!

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