Visite à Port-Gentil 1/2

Le 17 août, jour de fête nationale, est l’occasion de voyager pour beaucoup de gens. Avec le 15 aout férié également, c’est un long weekend, parfois même toute une semaine que l’on attend impatiemment chaque année. Et de fait, je n’ai encore jamais passé une fête nationale à Libreville. L’année dernière, j’étais à Mayumba avec Sam. Cette fois-ci, nous sommes partis dans sa famille à Port Gentil (aussi appelée POG).

Port-Gentil, deuxième ville du pays, créée par les industriels pétroliers et n’existant que pour eux. Située sur une pointe de sable, elle n’est accessible qu’en bateau ou en avion. Tous ses habitants travaillent directement ou indirectement pour les pétroliers. Etant donné les excellents salaires reçus dans le monde pétrolier, et le fait que les entreprises se chargent du logement pour les expatriés, la vie est chère là-bas. Je ne vous parle même pas du billet d’avion. 225€ l’aller simple pour un vol qui dure 20 min… Ca fait mal. C’est pourquoi Sam et moi avons décidé de prendre le bateau. La navette express nous y a emmené en 4heures.

A ma surprise, POG est une petite ville assez jolie, les rues sont bien tracées et le bord de mer aménagé. En quittant les rues principales, on tombe tout de suite sur du sable. Toutes les petites rues sont ENSABLEES. Il faut s’habituer à marcher dedans et supporter de l’enlever toutes les 5 minutes de ses chaussures. Les gens roulent en gros 4*4 et ça me fait rire de penser que ces voitures ne quittent jamais la ville puisqu’il n’y a AUCUNE route qui ne sort de là!

POG n’est pas uniquement une ville de riche. En s’éloignant des axes principaux, on arrive dans les quartiers où les maisons sont construites en planche. Et les marchés sont en tous points semblables à ceux de LBV, sans frigo et aux odeurs parfois écœurantes de poisson séché et de viande crue. Mais l’ambiance est sympa. Les vendeuses se connaissent, s’échangent la monnaie, interpellent les clients à coûts de “Ma chérie, viens acheter chez moi!” “Papa, tu veux du poisson?” Et le client de répondre “Ce tas là, est à combien?” “Donne-moi pour 5000 de sardine fumée”.

Je n’ai pas eu tellement le temps de visiter tous les endroits intéressants de la ville. Je ne suis même pas allée à la plage! Shame on me. Mais j’y retournerai forcément, et j’espère pour un peu plus longtemps que 4 jours. Je compte bien en voir un peu plus.